lundi 6 août 2012

Excursion à Kyōto (京都)

Déjà, désolé pour la longue attente, et la non publication sur ce blog !


Je vais faire un rapide article avec beaucoup de photo sur Kyōto, même si en fait le week-end s'est passé il y a 3 semaines...

Figure 11.1 - Kyoto, c'est loin
Pour aller à Kyōto (京都), on a plusieurs possibilités... Soit on est riche, et on prend le Shinkansen (TGV Japonais), soit on l'est pas, il on doit prendre un bus de nuit...


Le gros problème du bus de nuit, c'est que le bus s'arrête toutes les 2 heures, et mets les lumières à fond dans le couloir...
Du coup, on arrive le matin, il est 6 heures, et grosse (mauvaise surprise), il fait chaud.


Mais, très très chaud. Et très très humide... Il faut savoir que Kyōto est à la même latitude que la Tunisie, sauf qu'en plus, c'est dans une cuvette. Donc, pas de vent !

Figure 11.2.a - La cuvette en faux

Figure 11.2.b - La cuvette en vrai

Première chose à faire, passer chez Tani's House, l'auberge dans laquelle on dort. Située entre deux temple, il faut prendre le bus pour y aller.
D'ailleurs, parlons en, le bus !
Notre sauveur du week-end... Pendant que le Japon vit ses plus gros chaleurs, et que nous on est dans une cuvette, les bus sont climatisés ! Et pour 500 ¥, pour une journée de clim bus à volonté, on va pas se plaindre...


Il s'avère que l'auberge est assez pourrie, mais très japonisante ! Elle est tenue par une vieille femme qui contrôle son fils de manière totale, complète et objective. Le lieu est un peu petit, les toilettes négligées, et le petit-déjeuner est régit par la loi "premier arrivé, premier servi".
Mais la pièce où on dormait était très correcte, donc on va pas se plaindre...

Figure 11.3 - La chambre pour 8
Et puis, à Kyoto, il faut pas se leurrer, c'est quand même une ville comme les autres. La seule différence, c'est qu'à tous les coins de rues, il y a des temples. Des fois ils sont petits, et des fois ils sont gros (voire très très gros ou en or).
En fait, grâce à l'interdiction de faire des bâtiments hauts dans le centre culturel, en rentrant dans l'enceinte du temple (et en faisant abstraction des touristes) on pourrait se croire en pleine forêt au XVIIe siècle.

Mais, passons à la visite ! On avait 2 jours pour voir le maximum de choses, donc je ne vous cache pas que c'était plutôt dense. J'ai fait plus de 500 photos, pour garder des images de choses plus magnifiques les unes que les autres. Alors, je ne vous montrerai pas tout !

Pour commencer, le plus célèbre, le Kinkaku-ji (金閣寺), ou le temple du pavillon d'or...

Il est surtout célèbre parce qu'il est sur tous les mac en fond d'écran de base !
Ses deux étages supérieurs ont été recouverts de feuilles d'or.
Et puis, tout en haut, un phénix chinois, hōō (les fans de Pokémon se reconnaîtront).

Figure 11.4 - Ils auraient pu le finir, quand même
Et derrière le pavillon, il y a un petit jardin assez agréable, dans lequel on peut trouver une petite cascade, qui la encore va rappeler des choses aux poké-fans... La cascade se brisant sur un rocher est un mythe assez connu dans le Japon (mais surtout en Chine), nommé Porte du dragon.

En gros, le rocher représente la carpe, et si la carpe arrive à remonter la cascade, une fois en haut elle se transformera en dragon...

Figure 11.5 - Il ne s'agit pas ici de vrais animaux, ni de vrai pokémon
Si vous avez trop d'argent, vous pouvez faire une petite prière et essayer de viser le pot au milieu !
Pour vous rassurer, les pièces grises ne font en fait qu'un yen, soit un petit centime d'euro, et les cuivrées ne font que 10 ¥.
Figure 11.6 - Devinette : combien y a-t-il de pièce ?

Au sud de l'auberge se trouve un petit parc à temple, un lieu reposant dans lequel il y a de nombreux lieu de culte (principalement shintoïste).

Figure 11.7 - Ca change de Tōkyō !

Figure 11.8 - "Petit" temple isolé
Le premier temple que nous sommes allés visité (l'article n'est pas du tout chronologique) est le Ryōan-ji (竜安寺), litteralement, le Temple du repos du dragon. Il est surtout connu pour son jardin sec, dit aussi jardin zen (枯山水, karesansui). Il dispose aussi d'un grand jardin et d'un lac, mais je ne peux pas tout mettre non plus.
Il faut quand même remarquer qu'au Japon, la mousse n'est pas vu comme un parasite comme en France, mais est présente dans de nombreux jardins.

Figure 11.9 - Le jardin zen en mini
Figure 11.10 - Le jardin zen en maxi

Figure 11.11 - La forêt du temple, couverte de mousse
Figure 11.12 - Ici, on nourrit les arbres au biberon

Figure 11.13 - Bon allez, finalement je met quand même le lac !
Ensuite, on peut rapidement parler du Ginkaku-ji, le pavillon d'argent. Il est plutôt cher (presque toutes les entrées dans les temples sont payantes), mais son jardin est assez grand et stylé. Il y avait quand même beaucoup trop de monde...
Attention, le nom est un attrape touriste ! Il était prévu de le recouvrir d'argent, mais cela ne s'est pas fait  ! Je ne vais pas mettre beaucoup de photos de ce temple, il y avait un peu trop de contraste pour prendre de belles prises de vue, et je veux pas surcharger l'article (oups...).
Figure 11.14 - Le jardin sec, représentant la mer, et le Fugiyama derrière
Le soir du premier jour, c'est le festival de Gion (祇園祭, Gion matsuri), qui se terminait (en fait il n'y avait plus grand chose), mes photos sont pas top, mais c'était l'occasion de trouver une... Geisha ! Elles sont rares au Japon, mais là où en trouve le plus, c'est justement dans le quartier de Gion, à Kyōto.


Pour arrêter les rumeurs qui courent partout, les Geisha ne sont pas des prostituées de luxe. Elles sont justes des dames de compagnie, très cultivées et qui ont des connaissances prononcées dans l'art traditionnel japonais. Bon, peut-être qu'elles font des gâteries, comme tout le monde, mais c'est pas systématique !
Figure 11.15 - Une surprise à droite !
La rue, pleine a craquée, était divisée en deux (encore un truc de japonais, ça), un côté pour chaque sens de circulation. On trouve plein de yukata-girls, et de vieilles en costumes traditionnels. Mais, je trouve qu'il y avait beaucoup de monde pour pas grand chose !
Figure 11.16 - Un coin avec un peu moins de monde...
Le principe de ce festival, c'est de faire des chars qui représentent la vie et les quartiers à Kyōto, et le festival fini par un grand défilé (que l'on a pas vu).

Figure 11.17 - Un des chars

Figure 11.18 - Une animation du soir !
Puis, court passage au château Nijō (二条城Nijō-jō), un château du XVIIe qui a servi de résidence aux shogun (cf. articles d'avant).
Il faisait TRES chaud. Il y avait à l'intérieur du château une reconstitution (sans meubles ?) de la vie du shogun, c'était plutôt stylé. La plancher était fait d'une manière à grincer quand quelqu'un passe. C'est pratique si tu veux pas te faire zigouiller pendant que tu dors (je devrais faire ça avec mon lino) !


Figure 11.19 - Le château du château

Figure 11.20 - Le jardin du château
Figure 11.21 - Le château vu de un peu plus haut !

Avant les dernières photos, je vais rapide parler du Sanjūsangen-dō (三十三間堂, le pavillon des trente-trois intervalles). En fait, c'est un grand bâtiment de 110 mètres de long, où les photos sont interdites... Mais la galerie contient 1001 statues de Kannon (en fait, son nom c'est Avalokiteshvara, mais pas au Japon), 500 de chaque côté, et au milieu, une grosse bien fat !


NB : Kannon n'est pas le dieu de la photographie.
Pour les photos, allez sur ce site !


Je vais donc vous parler rapidement du dernier temple, le Kiyomizu (清水寺).
C'est un complexe de temple assez stylé, avec plein de truc bien joli et surtout visitable !
Quelques photos, et c'est fini pour Kyōto !

Figure 11.22 - Une petite porte

Figure 11.23 - Une grosse cloche


Figure 11.24 - Une moyenne pagode


Figure 11.25 - Petite vue de Kyōto

Figure 11.26 - Une colline prévue pour les dieux de l'amour

Figure 11.27 - Bref, Kyōto, c'est le pied !

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