samedi 14 juillet 2012

Marché au poisson, puis Sushi Party !

Bonjour à tous !
Dans la continuation de la nourriture au Japon, je vais vous parler d'une petite sauterie que ma famille d'accueil a organisé avec les membres de leur vraie famille, dimanche dernier (08/07). On notera que la famille de Tofu-san (Christophe) était conviée, mais j'ai pas trop compris pourquoi (je crois que son père d'accueil est le frère du mari de la nièce de mon grand-père d'accueil, ou quelque chose comme ça).


Et cette petite sauterie, c'était une sushi party ! Le principe est simple, il y a du riz collant, du poisson cru, des algues, et de l'accompagnement un peu partout sur la table, et tu manges tout d'un coup !


Préambule :
Mais pour manger du poisson cru, il est fortement conseillé d'avoir du poisson frais (à vos risques et périls). Le matin même, nous sommes donc aller à 築地市場 (Tsukiji shijō), le marché au poisson de Tsukuji. C'est le plus grand marché de poisson du monde (rien que ça) !


Figure 5.1 - Le remballage




Mais, il y a plusieurs "mais" :


Déjà, nous sommes arrivés trop tard (11h), donc il restait du poisson mais pas de quoi prendre de belles photographies. En plus, ça fait un peu trop touriste, de prendre des photos dans un marché. (Bon, ok, j'en suis un peu un, mais quand même, pas trop)
Et puis surtout, j'étais à la fois censé courir après mes accompagnatrices (Oba-san et Sa-Chan, cf infra), qui voulaient trouver du poisson, et prendre des photos. Difficile de bien faire les deux, donc je me suis en grande partie contenté de suivre.
Je vais quand même vous expliquer grosso-modo comment ça se passe :


Juste après 5h30, les ventes aux enchères commencent. Depuis quelques années, le public n'a plus l'accès libre à la zone : il faut réserver, et arriver avant l'heure car seuls les premiers peuvent entrer. Ceci est dû au fait que certaines personnes prenaient des photos au flash, et touchaient les poissons crus, malgré le fait que cela ne soit pas très futé. Donc, on a pas pu le voir, aucune des 2 fois où nous sommes allés au marché (Cette fois, trop tard, et la fois d'après, trop tôt (et trop saoul)).


(NB : parfois, le poisson, c'est cher... Un thon rouge de 340kg, espèce rare, donc chère, et très prisée au Japon, a été vendu 32 M¥, soit environ 320 000 € au début de l'année dernière...)


Jusqu'à 9h00, seuls les professionnels peuvent acheter des poissons (entiers, et semi-vivants, bien sûr).
Puis, à 9h00, la zone de vente intermédiaire ouvre au public (uniquement depuis le gros tremblement de terre, avant cela ouvrait plus tôt). Ceci est dû au fait que la zone n'est pas sécurisée pour beaucoup de monde (le marché est d'ailleurs en projet de déménagement).


Ensuite, à 11h00, c'est le moment où on arrive trop tard. Le gros du poisson est parti, il ne reste que les parties moins bonnes :


Figure 5.2 - Tout n'est pas bon dans le poisson
Heureusement, il y a aussi les restaurants de poissons, qui eux, font salle comble depuis 6h du matin (pour les businessman, mais aussi pour les afters !), après les premiers poissons péchés.


Figure 5.3 - Un vendeur de sashimi

Figure 5.4 - Très fat huîtres (entre 15 et 20 cm de long)
On peut aussi bien sur acheter tout ce qu'il faut pour faire les sushi !


Figure 5.5 - Vendeur de 海苔 (nori), algues à sushi 
Heureusement, après l'effort, le réconfort !
Figure 5.6 - Homo Affamus Distingus mangeant du poisson grillé qui frétillait dans la mer 12h plus tôt




Et que faire avec tout ca ?


Des sushi !


Tout d'abord, présentation des hôtes, ma famille d'accueil, les 山本 (Yamamoto), Oji-san et Oba-san (littétalement grand-père et grand-mère, mais ils veulent que je les appelle comme ça). Merci à eux deux ! Ils m'accueillent à bras ouverts, et ils sont vraiment géniaux !
Par contre, à ce moment, Oji-san commençait à être un peu saoul.
Figure 5.7 - La ホストファミリー(hosuto-famili, cf host-family, donc famille d'accueil)

Nous étions une grosse dizaine, le nombre variant au cours de l'après-midi. En gros, mes deux grands-parents d'accueil, Sa-Chan (Satoko, une amie à eux), A-Chan (leur nièce) avec son mari et le frère de son mari, leurs enfants, une grand mère de je-sais-pas-trop-où qui vit avec eux, leurs enfants, Tofu-san,  plus une femme bizarre très coincée (surnommée bol-de-riz, parce qu'elle parlait un tout petit peu français, et que comme ça on pouvait parler d'elle discrètement), et 2 jeunes (et jolies) diplômées dentistes, mais je sais pas trop pourquoi elles étaient là.

Bon, ok, c'est pas très précis, mais j'ai des excuses ! Les explications étaient en Japonais, et Oji-san, qui traduisait un peu en anglais, était saoul, donc il nous embrouillait encore plus.
On a quand même bien rigolé !

Figure 5.8 - Presque tout le monde
Tout était sur la table, il fallait juste se servir. La bière (Japonais, plus une Pietra que j'avait amenée) coulait à flot, et il y avait 2 bouteilles de vin (dont une que j'avait amenée aussi), mais nous n'étions que très peu à boire de l'alcool. Heureusement, Oji-san et la grand mère d'accueil de Tofu-san, qui se servaient l'un l'autre, buvaient pour les autres !

Mode d'emploi de la fabrication d'un sushi :
  1. On prend une feuille d'algue
  2. On met du riz (pas trop, sinon c'est pas pratique)
  3. On met un bout de ce que l'on veut (saumon, thon, poulpe, crevette, autres poissons non identifiés)
  4. On ajoute un bout de légume, généralement concombre ou avocat
  5. (optionnel si courageux) On met un peu de wazabi (qui, il faut le dire, arrachait la gueule)
  6. On roule
  7. Si ça déborde, on gobe, sinon, on peut croquer proprement
Figure 5.9 - Table à manger (extrait)

Figure 5.10 - Un gros sushi pas encore roulé

Figure 5.11 - Le même sushi mal roulé (problème dans l'étape 2)

Figure 5.12 - A-Chan, et Sa-Chan (Chan = jeune fille, même si moi je dois pas utiliser ce mot pour elles puisqu'elles sont plus vieilles que moi) qui en fait ne boivent pas d'alcool - On notera l'adhérence du riz sur la feuille d'algue séchée

Figure 5.13 - La mère d'accueil de Tofu-san, l'oncle d'accueil de Tofu-san, Tofu-san, et drunk-Oji-san
Mmmm, les sashimi c'est délicieux ! (おいしいです !)


Il faut savoir qu'on a mangé toute l'après-midi, et qu'Oji-san parlait tout le temps en moitié anglais, moitié japonais. Mais toutes les 15 minutes, il se répétait.
Avantage : c'est rigolo, et une fois qu'on trouvé la phrase en japonais, on peut répondre plus vite.
Désavantage : il a fallut de nouveau répondre aux mêmes questions le lendemain, parce qu'il ne se rappelait plus des réponses...


Ca lui a vallut une bonne sieste devant la télé le soir !


En tout cas, un bonne petite après-midi pour tout le monde !

1 commentaire:

  1. En fait ca blog aurait pu s'appeler : Qu'est-ce qu'on mange au Japon ?
    :)

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